Le processus de la prolifération de la conscience

EST IDENTIQUE A CELUI
DE LA PROLIFÉRATION DES CELLULES MALIGNES !

Alors réveillons nous !


Qui prétendrait que la présence d’une seule de ces cellules dans l’organisme ne représente pas un danger certain pour ce dernier ?

Les cas sont bien connus de cancers foudroyants qui emportent un individu en l’espace de quelques jours seulement : la multiplication des cellules est exponentielle, et lorsque le processus est entamé, la croissance peut être très rapide.

La conscience suit, pour se propager, un processus identique, et le fait qu’existe celle de “l’unité de l’être” représente un danger certain pour la machine politique et financière dont le rôle est de diviser pour le plus grand profit des œuvres mercantiles, au détriment, bien entendu de l'humain et de la vie dans son ensemble.

Or cette conscience est aujourd’hui assez largement répandue sur la planète, bien que détenue encore le plus souvent par des sujets isolés, ainsi tenus dans l’impossibilité d’agir. Que des connections soient établies entre toutes ces “cellules connaissantes”, et c’est la surface du globe qui en sera complètement transformée en l’espace de peu de temps.

Nous assistons à présent sur la terre à un combat paradoxal, où des hommes conscients de l’absurdité d’un système s’acharnent à défendre ce système, cette machine aveugle et insensible qui les mène à leur perte certaine.

Soit que ce système leur offre quelque apparence de privilège, soit que, prisonniers à la fois de leur isolement et du carcan social, ils n’ont d’autre moyen, pour parvenir à leur subsistance, que d’assurer le rôle qui leur a été dévolu d’alimenter, voire de défendre ce système : ils n’ont que le choix d’abdiquer en maugréant, ou de tomber dans la tranche qui s’élargit de jour en jour, des miséreux et des exclus. Comment une personne qui a charge de famille peut-elle faire le choix de mettre celle-ci à la rue, lorsqu’elle jouit encore de ce qui aujourd’hui est déjà un privilège : une apparente dignité ? La cellule, si elle fait partie d’un tout, en tant qu’individu cherche à se protéger : c'est le fait de sa nature et on ne peut lui en vouloir. Mais souvenons nous que la cellule est dépendante de son milieu : que ce milieu vienne à disparaître, la cellule est bien obligée d’en faire autant, même si l’inverse n’est pas vrai...

Mais comment sortir de ce cercle vicieux ?

Que l’homme cesse de s’identifier à la fonction qu’il occupe au sein du système !
Que le “politique” cède la place à l’humaniste !
La Vie a toujours su s’organiser d’elle même, en fonction du milieu en lequel elle se développe, et n’a nullement besoin d’être régie par des lois intermédiaires : elle s’organise par le bas, par la base de la pyramide, et non par le haut !
Plus précisément, il ne doit pas y avoir d'intermédiaire entre le haut qui projette la Vie et la base qui est l'expression de cette vie, car en vertu de l'unité, le Créateur n'étant pas dissocié de la Création, pourvoit directement aux besoins de celle-ci !

La plupart des problèmes que connaît notre monde ne proviennent que de la soif de pouvoir sur l’extérieur des individus, soigneusement entretenue et exploitée du haut en bas de l'échelle sociale, et de l'état de paresseuse acceptation des populations soumises.
La démocratie dont se targuent les nations n’est qu’un leurre : il n’est nul endroit où le peuple ait le droit de s’exprimer, et son avis ne lui est pas demandé !
Son seul droit est de choisir ses dictatures par la voie des urnes ! A lui ensuite de subir le contrecoup des mensonges qu’il a cautionné de sa voix !
Où donc se trouve la tribune où puisse s’exprimer celui qui, riche ou pauvre, a quelque chose à faire partager ?
Ici ?
Peut-être !
L'histoire nous montre en tout cas que lorsqu'un peuple se rencontre dans la rue, la caste dirigeante qui est sensée être au service de ce peuple n'hésite pas à user de la plus extrême violence pour préserver un pouvoir usurpé.
Nous ne devons pas répondre à la violence par la violence : cela n'engendre que le chaos et est contre productif.
Notre seule force doit être celle de notre conviction.
Nous devons être conscients que toute forme est mortelle, et qu'à devoir mourir, nous avons tout intérêt à mourir dignement.
Que leurs chars nous passent sur le corps ne nous fera pas disparaître et nous devons rendre hommage à tous les hommes et toutes les femmes qui ont déjà donné leur vie pour la liberté et pour la dignité humaine.
Une vie terrestre est bien peu en vérité au regard de l'immensité de l'univers.
N'avons nous pas en nous une mémoire plus vivace qui porte dans nos gènes l'histoire ancienne et une destinée que nous savons radieuse au delà de la tempête ?

Que le peuple se mette à parler, qu’il dise ce qui lui tient à coeur !
Qui dans le peuple désire la guerre et la misère ?
Qui dans le peuple, désire autre chose que le droit de vivre et de travailler dans la paix ?
S’il est des grands travaux à réaliser qui servent l’humanité, qui dans le peuple n’est pas près à donner sa quote-part de travail pour les réaliser ?
Mais les grands travaux pour lesquels le peuple est imposé, ne servent pas l’humanité : ils ne servent que les intérêts égoïstes d’une petite minorité !
Les guerres dans le monde ne sont que le jeu de quelques individus qui se gonflent d’importance, et qui montent les hommes contre les hommes, les peuples contre les peuples !

Il manque à notre société, à la fois ce que j’appelle “un plan d’architecture globale”, qui serait une projection claire et ouverte des objectifs à atteindre sur un long terme par l’espèce humaine, prenant en compte les besoins des individus et les exigences de la collectivité, celles de l'équilibre écologique, et la liberté laissée aux individus de s’organiser entre eux selon un commerce établi par chacun.

Les problèmes que connaît aujourd’hui notre monde sont bien réels, mais ne sont pas dus aux cultures et aux aspirations différentes qui sont au contraire la source de notre richesse : ils sont liés à la démographie galopante et à l’état de pollution avancée dans lequel se trouve notre planète. Ces problèmes menacent aujourd’hui toutes espèces confondues sur le globe, à l’exception sans doute des formes les plus primaires de la vie.

Les consciences individuelles peu attirées par le pouvoir extérieur, mais plutôt enclines à la paresse -et qui sont de loin les plus nombreuses - doivent maintenant se réveiller !

Elles doivent faire face à la réalité du crime qui se trame contre elles et de leur fin prochaine si elles ne réagissent pas vigoureusement et promptement dans cette course engagée contre la montre !

La force d’inertie qu’elles ont manifesté jusqu’à présent face aux criminels et aux inconscients qui gouvernent le monde doit se transformer dans les plus brefs délais en une force agissante capable de prendre en mains sa propre destinée.